1983 RCM, le parti

Fort de son statut d’opposition officielle, le RCM multiplie les interventions sur de nombreux enjeux municipaux, dont certains concernent l’aménagement du territoire. Outre les questions proprement municipales, on aborde également la réalité linguistique de Montréal, dans le but d’élaborer un positionnement consensuel. Enfin, la question de la participation des femmes à la vie politique continue de faire l’objet de propositions.

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1982 RCM, le parti

Les élections municipales du 14 novembre marquent le retour en force du RCM. Avec Jean Doré comme candidat à la mairie, il fera élire 15 conseillères et conseillers tandis que le GAM n’obtient que trois sièges. Jean Doré ne l’a pas emporté contre Jean Drapeau, mais il a obtenu le tiers des votes. Le Parti civique garde le pouvoir, mais il se trouve affaibli.

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1980 RCM, le parti

La reconstruction se poursuit. Outre l’action parlementaire, le RCM s’associe à plusieurs luttes sur le terrain et peaufine son programme. Entretemps, l’administration  Drapeau fait l’objet de vives critiques, notamment à la suite de la publication du rapport Malouf sur le scandale olympique.

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1979 RCM, le parti

Le RCM tente de se rebâtir. Sans tourner le dos à ses orientations progressistes, il adopte une approche plus pragmatique et poursuit son enracinement au niveau local. Au conseil municipal, Michael Fainstat, bien que seul, se révèle un adversaire redoutable face à l’administration Drapeau.

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1978 RCM, le parti

Dans un contexte encore difficile, toujours marqué par des tensions, le RCM prépare les élections municipales de 1978, tant au niveau du contenu qu’à celui de son organisation. Un second parti municipal apparaît : le Groupe d’action municipale (GAM), qui se positionne comme une opposition plus modérée à l’administration Drapeau. Profitant des divisions,  celle-ci remporte largement la victoire. Un seul élu du RCM survit à la débâcle électorale : Michael Fainstat. Pour sa part, le GAM ne réussit, lui aussi, qu’à faire élire un seul conseiller.

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1977 RCM, le parti

L’année 1977 est marquée par les débats parfois déchirants entre les différentes tendances qui tentent de coexister au sein du RCM. Plusieurs questions sont soulevées : les rapports entre les élus et les instances du parti, entre les associations locales et les instances centrales, entre les partisans de l’action électorale plus immédiate et ceux ou celles qui préconisent plutôt une action politique à plus long terme, centrée sur la constitution d’une formation politique de gauche au Québec dont le RCM constituerait un premier jalon.

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1976 RCM, le parti

Au conseil municipal, les élu(e)s du RCM talonnent l’administration Drapeau sur de nombreux dossier, notamment celui des équipements olympiques. Sur le terrain, les militantes et les militants sont engagés dans plusieurs luttes, entre autres sur des questions liées à l’habitation. La décision de deux conseillers de se présenter aux élections québécoises de 1976 soulève toutefois un autre défi pour le RCM : celui de préserver sa cohésion interne.

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1975 RCM, le parti

Le caucus et le parti se mobilisent sur les grands dossiers: Jeux olympiques, gratuité du transport en commun, l’usine de filtration de l’eau Des Baillets, St-Norbert. L’exécutif affirme l’analyse socialiste de la ville et la mobilisation de masse et cible une lutte sur le logement. Raymond Poulin siège comme indépendant pour être plus proche du PQ.

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1974 RCM, le parti

1974 est l’année de fondation du RCM dans l’urgence d’organiser les forces d’opposition montréalaises d’orientations progressistes pour faire face au régime autocratique du maire Jean Drapeau. Les instances du parti sont créées au congrès de fondation du mois de mai, le programme est adopté et l’élection a lieu le 10 novembre avec Jacques Couture comme candidat à la mairie. Dix-huit (18) conseillers du RCM sont élus contre 36 pour le Parti civique du maire Drapeau et un pour Démocratie-Montréal.

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