1980 RCM, le parti

La reconstruction se poursuit. Outre l’action parlementaire, le RCM s’associe à plusieurs luttes sur le terrain et peaufine son programme. Entretemps, l’administration  Drapeau fait l’objet de vives critiques, notamment à la suite de la publication du rapport Malouf sur le scandale olympique.

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1979 RCM, le parti

Le RCM tente de se rebâtir. Sans tourner le dos à ses orientations progressistes, il adopte une approche plus pragmatique et poursuit son enracinement au niveau local. Au conseil municipal, Michael Fainstat, bien que seul, se révèle un adversaire redoutable face à l’administration Drapeau.

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1978 RCM, le parti

Dans un contexte encore difficile, toujours marqué par des tensions, le RCM prépare les élections municipales de 1978, tant au niveau du contenu qu’à celui de son organisation. Un second parti municipal apparaît : le Groupe d’action municipale (GAM), qui se positionne comme une opposition plus modérée à l’administration Drapeau. Profitant des divisions,  celle-ci remporte largement la victoire. Un seul élu du RCM survit à la débâcle électorale : Michael Fainstat. Pour sa part, le GAM ne réussit, lui aussi, qu’à faire élire un seul conseiller.

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1977 RCM, le parti

L’année 1977 est marquée par les débats parfois déchirants entre les différentes tendances qui tentent de coexister au sein du RCM. Plusieurs questions sont soulevées : les rapports entre les élus et les instances du parti, entre les associations locales et les instances centrales, entre les partisans de l’action électorale plus immédiate et ceux ou celles qui préconisent plutôt une action politique à plus long terme, centrée sur la constitution d’une formation politique de gauche au Québec dont le RCM constituerait un premier jalon.

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1976 RCM, le parti

Au conseil municipal, les élu(e)s du RCM talonnent l’administration Drapeau sur de nombreux dossier, notamment celui des équipements olympiques. Sur le terrain, les militantes et les militants sont engagés dans plusieurs luttes, entre autres sur des questions liées à l’habitation. La décision de deux conseillers de se présenter aux élections québécoises de 1976 soulève toutefois un autre défi pour le RCM : celui de préserver sa cohésion interne.

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1975 RCM, le parti

Le caucus et le parti se mobilisent sur les grands dossiers: Jeux olympiques, gratuité du transport en commun, l’usine de filtration de l’eau Des Baillets, St-Norbert. L’exécutif affirme l’analyse socialiste de la ville et la mobilisation de masse et cible une lutte sur le logement. Raymond Poulin siège comme indépendant pour être plus proche du PQ.

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1974 RCM, le parti

1974 est l’année de fondation du RCM dans l’urgence d’organiser les forces d’opposition montréalaises d’orientations progressistes pour faire face au régime autocratique du maire Jean Drapeau. Les instances du parti sont créées au congrès de fondation du mois de mai, le programme est adopté et l’élection a lieu le 10 novembre avec Jacques Couture comme candidat à la mairie. Dix-huit (18) conseillers du RCM sont élus contre 36 pour le Parti civique du maire Drapeau et un pour Démocratie-Montréal.

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Conférence d’André Lavallée sur le plan d’urbanisme de Montréal 1992

Le premier plan d’urbanisme (1992), une vision encore actuelle en 2018.

Le 1er mars 2018, André Lavallée a livré une conférence sur le premier plan d’urbanisme de la Ville de Montréal. C’est le travail fondamental de planification démocratique et de développement des connaissances sur l’aménagement de la Ville de Montréal qui a été réalisé sous l’administration RCM du maire Jean Doré. Le plan d’urbanisme est consigné dans dix documents. Il a été la référence de base pour de nombreuses réalisations concrètes et justifiées dans tous les arrondissements qui ont contribué à redonner une direction et un sens au vivre en ville montréalais.

André Lavallée a été l’élu municipal, membre du comité exécutif, qui a assuré le suivi politique de ce projet pour qu’il réponde aux objectifs du programme du RCM. Son témoignage, qui réalise une synthèse de la démarche de planification, est précieux. Aucun autre élu montréalais dans l’histoire de Montréal, n’a eu l’occasion de présider un tel processus dans toute son ampleur.

Il y a des leçons à tirer de cette expérience qui peuvent être inspirantes, d’autant plus que la Ville de Montréal doit procéder à la révision de son plan d’urbanisme en 2018. C’est également une référence unique pour toute personne intéressée par le rapport entre le travail politique des élus et des citoyens et le travail professionnel des urbanistes qui documentent et rédigent le plan d’urbanisme. Le tout dans un cadre où l’éthique des élus et des professionnels est respectée.

La conférence a été organisée par le FORUM URBA 2015 dirigé par Mme Florence Junca Adenot, Professeure associée, Département d’études urbaines et touristiques ESG UQAM

La conférence a été enregistrée par la coop de solidarité WEBTV.COOP.

Le document ci-joint comprend la table des matières de la conférence avec des références au minutage de la conférence.

Conférence A Lavallee 2018-03-01

Plan d’urbanisme de Montréal 1992, dix documents

Extraits du document Plan d’urbanisme de Montréal, orientations et stratégies 1992

Ce premier Plan d’urbanisme de Montréal est l’aboutissement des efforts de planification et de concertation entrepris par la Ville depuis 1987.

Il est composé de dix documents: «Les orientations et les stratégies du Plan d’urbanisme» et les plans directeurs des neuf arrondissements de Montréal, dont celui de l’arrondissement Ville-Marie adopté par une résolution du Conseil municipal en octobre 1990.

Les dix documents du Plan d’urbanisme 1992

Le Plan d’urbanisme de Montréal énonce les objectifs municipaux en matière d’aménagement et de développement du territoire et les mesures que la Ville entend mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs. Ce document, malgré un contenu largement technique, a un caractère politique et a été approuvé officiellement par les élus municipaux le 18 décembre 1992.

Le Plan d’urbanisme vise à encadrer les interventions de la Ville sur son territoire en fonction d’objectifs et de stratégies définis en concertation avec la population. Il établit également les règles du développement urbain tant pour les promoteurs privés que pour les gouvernements fédéral et provincial.

LES GRANDES PRIORITÉS DU PLAN D’URBANISME

Parmi les interventions annoncées par le Plan d’urbanisme, un certain nombre d’interventions prioritaires ont été adoptées par le Conseil municipal à la suite du processus de consultation publique. Ces priorités, qui apparaissent dans l’encart ci-contre, ont été retenues pour leur effet structurant sur le développement de Montréal.

■ La mise en oeuvre de mesures pour soutenir la croissance du Centre des affaires.

■ Le développement résidentiel des faubourgs Québec, Saint-Laurent et des Récollets dans l’arrondissement Ville-Marie.

■ La poursuite des efforts relatifs au développement de la Cité internationale.

■ La revitalisation de la rue Sainte-Catherine.

■ La construction du pont Wellington.

■ La réfection du boulevard Henri-Bourassa dans le quartier Rivière des Prairies.

■ Le parachèvement du boulevard urbain Ville-Marie et son raccordement avec l’autoroute 25.

■ La réalisation du Parc d’entreprises du canal et du Technoparc.

■ Le redéveloppement des abords de la voie du CP.

■ L’implantation de voies réservées au transport collectif.

■ La révision complète de la réglementation de zonage.

■ L’établissement d’accords de développement entre la Ville et les grandes institutions.

■ La réalisation du réseau vert.

■ La mise en oeuvre de mesures pour accroître la qualité de vie et la sécurité dans les milieux résidentiels.

■ La création et le réaménagement de parcs dans les quartiers en déficit d’espaces verts.

■ La consolidation du réseau des grands équipements culturels et de loisirs.

■ La consolidation du réseau d’équipements culturels et de loisirs dans les quartiers.

■ La consolidation des artères commerciales de quartier.

■ L’opération massive de plantation d’arbres.

  1. Note: Le plan d’urbanisme est un élément phare des programmes du RCM associés à la vision de réforme démocratique. La conférence d’André Lavallée sur le Plan d’urbanisme en mars 2018 documente le contexte et la démarche politique.

Revue de presse et références FRAP 1970-1974

Revue-de-presse-FRAP-1970-1974

La revue de presse axée sur le FRAP ( Front d’action politique ) a comme objectif de mettre en évidence les racines du RCM. Le FRAP, comme entité active sur la scène politique, n’aura été visible que le temps de l’élection municipale de 1970, marquée par la période historique traumatisante de la crise d’octobre.

Quelques membres du FRAP maintiendront un comité de réflexion sur les perspectives d’action jusqu’au moment d’agir sur la création d’un parti politique municipal pour les élections de 1974.

La CSN, active sur le « deuxième front » à cette époque, avec le soutien de Michel Chartrand, a contribué financièrement au maintien du FRAP. C’est par l’intermédiaire du CRIM (Comité régional intersyndical de Montréal devenu le CIMM, Comité intersyndical du Montréal métropolitain) que les militants du FRAP seront appelés à contribuer au lancement du RCM en 1974.

Les conseillers Jean Roy et Paul Cliche élus sous la bannière du RCM en 1974 ont été des militants du FRAP en 1970. Jean Roy était candidat et Paul Cliche, permanent de la CSN, président du FRAP.

Des sources bibliographiques complètent la revue de presse.

Le classement des documents est par date de publication de l’original.