En janvier 1974, le CRIM ( Comité Régional Inter-syndical de Montréal ) publie un document intitulé Une ville pour nous, Projet » LUTTE MUNICIPALE « . Ce document servira de canevas de base pour la discussion et la rédaction du premier programme du RCM en vue de l’élection municipale de novembre 1974.
Comité régional intersyndical de Montréal – Une ville pour nous – 19742001 RCM, le parti
Le 9 juillet 200, le RCM rallie l’Union des citoyens et des citoyennes de Montréal (UCIM), présidée par Gérald Tremblay, ancien ministre du gouvernement du Québec et futur candidat à la mairie de la nouvelle ville. Après vingt-huit ans d’existence, le RCM disparaît de la scène politique montréalaise.
RCM_parti_20011998 RCM, le parti
L’année 1998 est une année électorale. Outre le RCM, deux autres formations politiques affrontent le parti Vision Montréal de Pierre Bourque. Toutes deux comptent dans leurs rangs des anciens du RCM, dont Jean Doré qui cherche à reprendre le pouvoir en s’appuyant sur un nouveau parti politique municipal. Pierre Bourque est pourtant réélu, tandis que le RCM, très divisé, ne fait élire que quatre conseillers.
RCM_parti_1998Plan d’urbanisme de Montréal 1992, dix documents
Extraits du document Plan d’urbanisme de Montréal, orientations et stratégies 1992
Ce premier Plan d’urbanisme de Montréal est l’aboutissement des efforts de planification et de concertation entrepris par la Ville depuis 1987.
Il est composé de dix documents: «Les orientations et les stratégies du Plan d’urbanisme» et les plans directeurs des neuf arrondissements de Montréal, dont celui de l’arrondissement Ville-Marie adopté par une résolution du Conseil municipal en octobre 1990.
Les dix documents du Plan d’urbanisme 1992
- Les orientations et les stratégies du Plan d’urbanisme de Montréal, 1992, 118 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Ahuntsic / Cartierville, 1992, 76 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Côte-des-Neiges / Notre-Dame-de-Grâce, 1992, 80 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Mercier / Hochelaga-Maisonneuve, 1992, 68 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Plateau Mont-Royal / Centre-Sud, 1992, 75 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Rivière-des-Prairies / Pointe-aux-Trembles, 1992, 79 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Rosemont / Petite-Patrie, 1992, 70 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Sud-Ouest, 1992, 78 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Ville-Marie, 1992, 113 pages
- Plan directeur de l’arrondissement Villeray / St-Michel Parc Extension, 1992, 72 pages
Le Plan d’urbanisme de Montréal énonce les objectifs municipaux en matière d’aménagement et de développement du territoire et les mesures que la Ville entend mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs. Ce document, malgré un contenu largement technique, a un caractère politique et a été approuvé officiellement par les élus municipaux le 18 décembre 1992.
Le Plan d’urbanisme vise à encadrer les interventions de la Ville sur son territoire en fonction d’objectifs et de stratégies définis en concertation avec la population. Il établit également les règles du développement urbain tant pour les promoteurs privés que pour les gouvernements fédéral et provincial.
LES GRANDES PRIORITÉS DU PLAN D’URBANISME
Parmi les interventions annoncées par le Plan d’urbanisme, un certain nombre d’interventions prioritaires ont été adoptées par le Conseil municipal à la suite du processus de consultation publique. Ces priorités, qui apparaissent dans l’encart ci-contre, ont été retenues pour leur effet structurant sur le développement de Montréal.
■ La mise en oeuvre de mesures pour soutenir la croissance du Centre des affaires.
■ Le développement résidentiel des faubourgs Québec, Saint-Laurent et des Récollets dans l’arrondissement Ville-Marie.
■ La poursuite des efforts relatifs au développement de la Cité internationale.
■ La revitalisation de la rue Sainte-Catherine.
■ La construction du pont Wellington.
■ La réfection du boulevard Henri-Bourassa dans le quartier Rivière des Prairies.
■ Le parachèvement du boulevard urbain Ville-Marie et son raccordement avec l’autoroute 25.
■ La réalisation du Parc d’entreprises du canal et du Technoparc.
■ Le redéveloppement des abords de la voie du CP.
■ L’implantation de voies réservées au transport collectif.
■ La révision complète de la réglementation de zonage.
■ L’établissement d’accords de développement entre la Ville et les grandes institutions.
■ La réalisation du réseau vert.
■ La mise en oeuvre de mesures pour accroître la qualité de vie et la sécurité dans les milieux résidentiels.
■ La création et le réaménagement de parcs dans les quartiers en déficit d’espaces verts.
■ La consolidation du réseau des grands équipements culturels et de loisirs.
■ La consolidation du réseau d’équipements culturels et de loisirs dans les quartiers.
■ La consolidation des artères commerciales de quartier.
■ L’opération massive de plantation d’arbres.
- Note: Le plan d’urbanisme est un élément phare des programmes du RCM associés à la vision de réforme démocratique. La conférence d’André Lavallée sur le Plan d’urbanisme en mars 2018 documente le contexte et la démarche politique.
Revue de presse et références FRAP 1970-1974
La revue de presse axée sur le FRAP ( Front d’action politique ) a comme objectif de mettre en évidence les racines du RCM. Le FRAP, comme entité active sur la scène politique, n’aura été visible que le temps de l’élection municipale de 1970, marquée par la période historique traumatisante de la crise d’octobre.
Quelques membres du FRAP maintiendront un comité de réflexion sur les perspectives d’action jusqu’au moment d’agir sur la création d’un parti politique municipal pour les élections de 1974.
La CSN, active sur le « deuxième front » à cette époque, avec le soutien de Michel Chartrand, a contribué financièrement au maintien du FRAP. C’est par l’intermédiaire du CRIM (Comité régional intersyndical de Montréal devenu le CIMM, Comité intersyndical du Montréal métropolitain) que les militants du FRAP seront appelés à contribuer au lancement du RCM en 1974.
Les conseillers Jean Roy et Paul Cliche élus sous la bannière du RCM en 1974 ont été des militants du FRAP en 1970. Jean Roy était candidat et Paul Cliche, permanent de la CSN, président du FRAP.
Des sources bibliographiques complètent la revue de presse.
Le classement des documents est par date de publication de l’original.
Manifeste du FRAP 1970
Le manifeste du FRAP exprime une vision axée sur le développement d’un pouvoir municipal au service des salariés. Le FRAP n’est pas un parti politique. Il est l’expression concertée du regroupement des comités d’action politique (CAP) des quartiers de la Ville. Il n’y a pas de candidat à la mairie.
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Bibliographie CUBIQ
Le catalogue collectif de 23 bibliothèques du gouvernement du Québec
Documents du RCM, livres et articles de 1981 à 2000
Politique urbaine à Montréal : un guide du citoyen / sous la direction de Jean-Hugues Roy et Brendan Weston. —Éditeur : Montréal : Guernica, c1990.
Thèses et recherches universitaires
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DESJARDINS, Jean. Le rassemblement des citoyens de Montréal. Mémoire de maîtrise (science politique), Université Laval, 1979. 140 p.
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DIAGNE, Aminata. Les élues politiques et la représentation des intérêts des femmes: le cas des conseillères municipales du Rassemblement des citoyens et citoyennes de Montréal (RCM). Mémoire de maîtrise (science politique), Université du Québec à Montréal, 1995. 120 p.
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DESROSIERS, Sylvain. Démocratie participative et nouvelle petite bourgeoisie au RCM: trois études de cas. Mémoire de maîtrise (sociologie), Université du Québec à Montréal, 1991. vii, 188 p.
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Jin-Bak Pyun, An Inquiry on Egalitarian Ethics in Planning with a Particular Reference to the Public Consultation Policy and the Overdale Approach to Equal Land-Use Opportunities of the Montreal Citizen’s Movement,
Hommage à Jean Doré de Patrick Keniff
Patrick Keniff, président de la Corporation du 350e anniversaire de Montréal (1992)
«L’héritage de Jean Doré est important autant dans les monuments et les infrastructures, mais aussi, et surtout, dans les façons de faire dans les liens entre les citoyens et les élus et dans les institutions démocratiques qu’il a mises en place au sein de cette grande métropole. Il avait la fierté de Montréal, il travaillait fort pour sa ville pour en faire la promotion et pour rassembler les citoyens de toutes origines qui font de Montréal une ville si exceptionnelle et attrayante.
Le 350e anniversaire était l’occasion, le prétexte en quelque sorte, pour accélérer et concentrer sur une courte période de temps un effort magistral de promotion de Montréal avec le soutien des gouvernements et du secteur privé pour réaliser des projets de construction et d’expansion de nos grandes institutions culturelles, scientifiques et communautaires.
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