Hommage à Jean Doré de Patrick Keniff

Patrick Keniff, président de la Corporation du 350e anniversaire de Montréal (1992)

«L’héritage de Jean Doré est important autant dans les monuments et les infrastructures, mais aussi, et surtout, dans les façons de faire dans les liens entre les citoyens et les élus et dans les institutions démocratiques qu’il a mises en place au sein de cette grande métropole. Il avait la fierté de Montréal, il travaillait fort pour sa ville pour en faire la promotion et pour rassembler les citoyens de toutes origines qui font de Montréal une ville si exceptionnelle et attrayante.

Le 350e anniversaire était l’occasion, le prétexte en quelque sorte, pour accélérer et concentrer sur une courte période de temps un effort magistral de promotion de Montréal avec le soutien des gouvernements et du secteur privé pour réaliser des projets de construction et d’expansion de nos grandes institutions culturelles, scientifiques et communautaires.

Mais aussi et c’était le rôle de la corporation qu’il m’a demandé de présider par un soir de 1988… pour aider à l’organisation, sur une période très intense qui allait de mai à octobre 1992, des activités de toutes sortes pour rassembler les gens de Montréal ainsi que les visiteurs et les touristes qui viendraient pour les amuser, les instruire, les faire réfléchir et, au bout du compte, les amener à mieux connaître et à aimer leur ville»

Les difficultés ont été largement médiatisées

«La confiance de Jean Doré était inébranlable. Il nous a inspirés tous à poursuivre nos efforts. C’était l’affaire de toute une équipe.

À la fin, nous avons réussi le pari.»

Le grand défilé de nuit à l’ouverture des célébrations en mai, avec 1 million de participants qui ont suivi le parcours jusque dans le Vieux-Port et assisté aux feux d’artifices, demeure un événement qui a marqué Montréal. Des centaines d’activités de toutes sortes ont suivi au centre-ville et dans les quartiers.

«Jean Doré wanted all Montrealers to be proud of their City. He reached out to its various communities, including anglophone Montrealers, some of whom were leading members of the civic administration. In inviting the then leader of an English university, to head the 350 fiftieth anniversary, I read at the time that this was a symbol of his commitment to bring all groups together to work for the betterment of our City.»

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