Présidente fondatrice du RCM, membre du Comité exécutif 1986-1990 et présidente du Comité exécutif 1990-1994
«J’aime ma ville avec ses grandeurs et ses beautés mais aussi avec ses laideurs et ses misères. J’aime surtout ses gens qui l’habitent, c’est avec eux que je veux faire notre ville, une ville meilleure où on vivra mieux. C’est ce que Jean écrivait dans son livre, Pour Montréal, avant qu’il ne soit élu maire de Montréal. Et cette phrase, c’est lui.
Jean Doré était un vrai leader démocratique, clair dans sa vision, souple dans sa mise en oeuvre. Il était un homme d’équipe, avant tout, qui savait déléguer sans se désintéresser pour autant. Les élus du RCM pouvaient déployer leur force, notre propre imagination pouvait pétiller, Jean nous appuyait et le souhaitait.
Le temps venu pour lui de porter le projet à son tour, il embarquait et jouait son rôle de maire en en saisissant toutes ses dimensions. Jusqu’à la fin, gérer la ville devait être le fait non d’un homme, mais d’un parti, d’une équipe, de l’ensemble de la fonction publique. Il était le chef de l’équipe, pas un « one man show »
Je me permets de penser que l’absence de corruption et de scandales à l’hôtel-de-ville durant notre séjour dépend beaucoup de Jean dont l’intégrité sautait aux yeux. Il laissait entendre à tous « Fait ta job, fait la bien et je t’appuierai ».
Jean a été aussi le maire du rapprochement entre les gens, le maire de nouvelles complicités avec la population, avec le milieu communautaire, syndical, coopératif, avec son parti, avec les autres villes. Il avait les origines et l’expérience pour l’incarner… »
Précédemment, Léa Cousineau avait eu l’occasion de lui rendre hommage de son vivant à l’événement du 40e anniversaire du RCM.
Elle est honorée du titre Bâtisseuse de la Cité en 2015 par la Ville de Montréal.